Les ruelles ressemblent à l’arrière d’un décor, plein de recoins et de surprises, mais elles prennent l’avant de la scène ces dernières années, elles se font belles et se verdissent grâce à des initiatives à saveur communautaire et environnementale. Ça vous tente d’y aller faire un tour?
Il était une fois… les ruelles
La ruelle est d'origine britannique bien qu'elle tire son nom d'un ancien mot français«ruielle» qui désignait un espace entre le mur et le lit (un espace qui méritait un nom à l’époque!). Datant de la seconde moitié du XIXe siècle avec la mise en vente des grandes fermes bourgeoises et de la planification urbaine, c’est par une porte cochère qu’on accède à la ruelle pour y trouver écuries, dépendances ou logements de domestiques chez les plus nantis. Vers 1890, on assiste à un boum immobilier, la classe ouvrière a besoin de logements locatifs. On se met donc à construire rapidement et de la façon la plus économique possible en regroupant les logements sur un territoire restreint. La porte cochère est remplacée par un chemin au bout de la rue et la ruelle sert, entre autres, à la livraison du bois de chauffage, du charbon et de la glace. C’est aussi le territoire de prédilection des enfants du quartier et le royaume de la corde à linge.
Plus tard, avec la baisse de la natalité et la fin des livraisons, la ruelle est laissée à l’abandon, elle se fait plus sale et parfois peu fréquentable. Seuls les chats y restent fidèles! Pour y remédier, les autorités municipales ont successivement voulu intervenir sur les ruelles pour les rendre plus sûres et plus propres. À partir des années 70, un programme fait disparaître de nombreux hangars de ruelle pour lutter contre les risques d’incendie. De 1981 à 1986, le programme Place au soleil élargit l’intervention à l’ensemble de la ruelle : la Ville procède à la réfection de la chaussée avec le drainage, l'éclairage, le pavage et l'aménagement paysager en cas de fermeture à la circulation automobile.
Dans les années 2000, apparaissent les projets de ruelles vertes soutenus le plus souvent par les éco-quartiers. Les préoccupations envers l’environnement et la qualité de vie en milieu urbain se font plus présentes, les citoyens se mobilisent. La lutte contre les îlots de chaleur urbains est lancée.
Très concrètement, c’est en retirant des portions d’asphalte sur les côtés et/ou au milieu de la chaussée pour les remplacer par des platebandes agrémentées de vivaces, d’arbustes et de vignes, qu’on transforme une ruelle en son homologue vert. Mais c’est bien plus que ça en réalité… La naissance et la survie d’une ruelle verte est le fruit d’une concertation entre les résidents. En impliquant les citoyens dans la prise en charge d’un environnement sain, les éco-quartiers visent plus loin que l’aspect écologique, ils souhaitent stimuler l’esprit communautaire et favoriser la réappropriation du domaine public, le retour des enfants dans des ruelles, la fierté d’appartenir à un quartier, l’incitation à la propreté, etc. Ce sont des projets citoyens à valeur communautaire et environnementale mais aussi de véritables projets de développement durable. Ça porte fruits, visionnez ce vidéo d'un groupe de résidents de Centre-Sud !
Et c'est en regardant le film «De mémoire de chats, les ruelles» que vous comprendrez l'âme des ruelles. Manon Barbeau, la réalisatrice, nous dit qu'elle a voulu faire une «exploration émouvante et vibrante de l’autre vie de Montréal, un univers intérieur où les gens travaillent et jouent, luttent et mûrissent, entre les rires et les pleurs, la solitude et la joie de vivre, de la naissance à la mort». C'est tellement réussi. À voir absolument!
Mes 3 ruelles préférées…
En 1969, 5 étudiants en architecture ont la brillante d’idée de proposer aux résidents de la rue Demers (entre Henri-Julien et Hotel-de-Ville, au sud de St-Joseph) d’aménager leur bout de rue en terre battue, domaine de prédilection d’une flopée d’enfants. Ce projet novateur à l’époque l’est encore aujourd’hui. Les fleurs et arbustes garnissent abondamment l’allée centrale. Je n’ai même pas envie de vous en dire plus pour que vous ayez envie de la découvrir par vous-même…
Et en attendant, si vous n’êtes jamais allés sur le site de l’ONF, en voici l’occasion! Vous pourrez visionner, entre autres, le film de ces 5 étudiants «Les fleurs, c’est pour Rosemont» et vous comprendrez d’où vient cette curieuse expression.
Non loin de la rue Demers, une autre petite ruelle mérite le détour pour profiter de sa fraîcheur et du charme de ses lampadaires. Glissez-vous-y une fois le jour tombé par la rue Gilford, entre Drolet et Henri-Julien.
Au fil des années, le concept de ruelles vertes évolue… À l’été 2008, dans le cadre d’un projet visant à évaluer les solutions de rechange au pavage asphalté traditionnel, l’arrondissement du Plateau Mont-Royal aménage la première ruelle champêtre. Le projet de ruelle champêtre vise à «créer un modèle de transformation de ruelles intégrant, entre autres, l’écoulement et la filtration des eaux de ruissellement, la diminution du débit d’eau dans les égouts et l’amélioration de la qualité de l’air en agrandissant l’espace vert local. La ruelle champêtre vise également à rendre les ruelles plus attrayantes pour inciter les résidants à les entretenir davantage...» nous dit un représentant de l’éco-quartier du Plateau Mont-Royal. Découvrez cette ruelle près du Carré St-Louis entre Drolet et Henri-Julien (chut, ne faites pas de bruit, la ruelle sommeille, regardez...).
Envie d'y aller faire un tour en vélo?
C’est sur le Plateau Mont-Royal que vous verrez le plus de ruelles vertes (bien qu’ils en aient de plus en plus ailleurs) alors je vous invite à consulter la carte de Vélo Québec sur les ruelles du Plateau. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de nos ruelles, suivez l’un des passionnants guides du collectif d’animation urbaine L'Autre Montréal.
Et si malheureusement, vous n'habitez pas Montréal, vous pouvez toujours visionner ce reportage «ces ruelles qui verdissent».
Comment faire de votre ruelle une oasis?
Contactez votre éco-quartier!
Vous n'avez pas le pouce vert?
Vous trouverez des conseils pratiques et des liens utiles sur le jardinage en milieu urbain sur ce site foisonnant d'informations.
mardi 22 juin 2010
dimanche 13 juin 2010
Connaissez-vous le Mont Chauve?
Si vous me dites que vous ne connaissez pas le Mont Chauve, je ne vous crois pas! Vous y êtes allés bien des fois. C'est ainsi qu'on appelait le Mont-Royal en 1960...
Les autorités municipales, sous la gouverne du maire Drapeau, avaient décidé en 1958 qu'il fallait mettre de l'ordre dans les moeurs des Montréalais. Rien de mieux qu'une coupe à blanc pour supprimer toute possibilité «d'activités sociales importunes» sur la montagne! On procéda donc à l’abattage d’arbres et arbustes pour contrôler les comportements d'individus «pervers et alcooliques» qu’on jugeait indésirables parce qu’immoraux.
Ces interventions, surnommées «coupes de la moralité», endommagèrent gravement la chênaie. Voyez ce que ça donne sur cette photo! L'impact de ce «nettoyage», couplé à un manque d'entretien, a été considérable sur l'écosystème du Mont-Royal qui a ensuite souffert de problèmes d'érosion. Des plantations d’épinettes, espèce non indigène, furent alors nécessaires pour contrôler l’érosion des sols mis à nu. Je vous invite à consulter les pages 16 à 20 de ce document (qui porte sur un autre sujet passionnant, le carnaval de Montréal qui avait lieu entre 1883 et 89) pour voir des photos de ce beau carnage.
À propos de moralité, il s'en passe encore des choses sur le Mont-Royal de nos jours et une coupe à blanc n’y changera rien... Ce ne sont pas seulement des accouplements de marmottes ou de la vente d’artisanat sud-américain! Selon le Journal de Montréal (bien sûr), la police a arrêté le 9 juin dernier 14 individus qui feront face à divers chefs d'accusation principalement en matière de stupéfiants.
Les autorités municipales, sous la gouverne du maire Drapeau, avaient décidé en 1958 qu'il fallait mettre de l'ordre dans les moeurs des Montréalais. Rien de mieux qu'une coupe à blanc pour supprimer toute possibilité «d'activités sociales importunes» sur la montagne! On procéda donc à l’abattage d’arbres et arbustes pour contrôler les comportements d'individus «pervers et alcooliques» qu’on jugeait indésirables parce qu’immoraux.
Ces interventions, surnommées «coupes de la moralité», endommagèrent gravement la chênaie. Voyez ce que ça donne sur cette photo! L'impact de ce «nettoyage», couplé à un manque d'entretien, a été considérable sur l'écosystème du Mont-Royal qui a ensuite souffert de problèmes d'érosion. Des plantations d’épinettes, espèce non indigène, furent alors nécessaires pour contrôler l’érosion des sols mis à nu. Je vous invite à consulter les pages 16 à 20 de ce document (qui porte sur un autre sujet passionnant, le carnaval de Montréal qui avait lieu entre 1883 et 89) pour voir des photos de ce beau carnage.
À propos de moralité, il s'en passe encore des choses sur le Mont-Royal de nos jours et une coupe à blanc n’y changera rien... Ce ne sont pas seulement des accouplements de marmottes ou de la vente d’artisanat sud-américain! Selon le Journal de Montréal (bien sûr), la police a arrêté le 9 juin dernier 14 individus qui feront face à divers chefs d'accusation principalement en matière de stupéfiants.
samedi 12 juin 2010
Un bistro au parc La Fontaine
Enfin!!! Le restaurant du Parc La Fontaine va être réouvert avec un nouveau tenancier aux commandes en lieu et place de la Ville. Après 2 ans de portes closes et quelques années d’état végétatif, on attendait ça avec impatience... Le «Chalet», comme on l’appelait à la Belle Époque, va-t-il retrouver ses lettres de noblesse et redevenir un lieu de rencontres et d’animation?
En avril dernier, l’arrondissement Plateau Mont-Royal a lancé un appel de projet pour l’exploitation d’un café-restaurant-bistro avec permis d'alcool. Contrairement au chalet du Lac aux Castors, qui est géré par une entreprise privée, celui du parc La Fontaine sera exploité par un organisme à but non lucratif (OBNL) «dont la mission sera de promouvoir, de populariser ou de sauvegarder une ou plusieurs dimensions de la culture, des arts, de l’histoire, du patrimoine ou de la réalité humaine et sociale des quartiers environnants». L’arrondissement souhaitait ouvrir le bistro avant l’été mais tout porte à croire que ce sera retardé… Pas de nouvelles sur le choix de l’heureux élu et pas de rénovation en cours!
Comparez la photo ci-dessus et celle que j'ai fait hier à droite. Aucun doute, quand on voit ça, on se demande pour quelle raison en 1950, lors de la construction du chalet actuel, ce qui était une façade charmante est devenue un arrière de bâtiment hideux et sans ouverture. Je ne comprends pas!
Mais en ce temps-là, il n'y avait le Théâtre de verdure, consultez la programmation et rendez-vous la-bas cet été!
Pour vous «transporter» encore un peu dans l’ancien temps, allez voir les quelques photos que j’ai mis sur Flickr. Vous y verrez les imposantes serres victoriennes qui ont été démolies en 1953, le Jardin des merveilles qui a fait le bonheur de nombreuses jeunes Montréalais, etc.
Pour en savoir plus sur l'histoire du parc , visitez le blogue très documenté de la Société d'histoire et de généalogie du Plateau Mont-Royal ou encore le site d'Héritage Montréal.
Et rappelons-nous qu'on s'est déjà baigné au parc La Fontaine. Pourquoi pas demain?
En avril dernier, l’arrondissement Plateau Mont-Royal a lancé un appel de projet pour l’exploitation d’un café-restaurant-bistro avec permis d'alcool. Contrairement au chalet du Lac aux Castors, qui est géré par une entreprise privée, celui du parc La Fontaine sera exploité par un organisme à but non lucratif (OBNL) «dont la mission sera de promouvoir, de populariser ou de sauvegarder une ou plusieurs dimensions de la culture, des arts, de l’histoire, du patrimoine ou de la réalité humaine et sociale des quartiers environnants». L’arrondissement souhaitait ouvrir le bistro avant l’été mais tout porte à croire que ce sera retardé… Pas de nouvelles sur le choix de l’heureux élu et pas de rénovation en cours!
Même si je suis très heureuse de savoir que le Chalet va reprendre vie, j’ai quand même une petite pointe de nostalgie quand je vois des photos et gravures du début du siècle. Jusqu’en 1950, il y avait là un embarcadère charmant avec des balcons à colonnades de bois surplombant le plan d’eau. Lieu de rendez-vous prisé pour ces messieurs en habits et ces dames en robes longues, on s’y retrouvait aussi pour faire un tour en gondole. Ornée d’un cygne, la gondole avait fière allure! Juste à côté, sur le «pont des amoureux», un petit kiosque à rafraîchissements permettait aux flâneurs de se désaltérer tout en jouissant des 2 étangs.
Comparez la photo ci-dessus et celle que j'ai fait hier à droite. Aucun doute, quand on voit ça, on se demande pour quelle raison en 1950, lors de la construction du chalet actuel, ce qui était une façade charmante est devenue un arrière de bâtiment hideux et sans ouverture. Je ne comprends pas!
Mais en ce temps-là, il n'y avait le Théâtre de verdure, consultez la programmation et rendez-vous la-bas cet été!
Pour vous «transporter» encore un peu dans l’ancien temps, allez voir les quelques photos que j’ai mis sur Flickr. Vous y verrez les imposantes serres victoriennes qui ont été démolies en 1953, le Jardin des merveilles qui a fait le bonheur de nombreuses jeunes Montréalais, etc.
Pour en savoir plus sur l'histoire du parc , visitez le blogue très documenté de la Société d'histoire et de généalogie du Plateau Mont-Royal ou encore le site d'Héritage Montréal.
Et rappelons-nous qu'on s'est déjà baigné au parc La Fontaine. Pourquoi pas demain?
Un petit show sur le Mont Outremont
Le Mont Outremont attirait autrefois les skieurs (voir billet précédent), ce sont maintenant des jeunes filles en fleur qui s'y pavanent. Ma fille Alice et 2 de ses amies y sont allées (comme vous ?) et elles y ont donné un petit show sous le soleil avec la ville à leurs pieds. Comme quoi cet endroit est hot !
jeudi 20 mai 2010
Un championnat de ski sur le Mont-Royal!
Le saviez-vous? Le Mont-Royal a accueilli un championnat de saut à ski, le premier au Canada en plus! C'était en 1911, sur les glissoires du Montréal Ski Club situées sur le Mont Outremont (ou Mont Murray qui culmine à 211 mètres) derrière la Faculté de musique.
Remontons dans le temps...
Le jour de la compétition, les conditions climatiques sont mauvaises, les sauteurs ne brisent pas de records et chacun fait de son mieux pour se tenir debout après le saut. Adolphe Olson de Montréal remporte le trophée avec un saut de 77 pieds (le record mondial est maintenant pas loin du 800 pieds!).
Heureux étudiants !
Jusque dans les années 80, la piste est utilisée par les étudiants de l'Université de Montréal, des casses-cous qui n'ont pas peur de se jeter sur cette pente abrupte. Ne reste de cette glorieuse époque qu'un poteau de remonte-pente qui date de 1944. Les vinaigriers envahissent peu à peu le terrain sans pour autant gâcher la vue sur le nord de Montréal.
Maintenant allons-y!
Du métro Université de Montréal, montez la rue Vincent d'Indy tout droit et empruntez le sentier, ou mieux, partez de l'Avenue du Parc, longez l'avenue Mont-Royal jusqu'au boulevard Mont-Royal (après la bifurcation vers Camillien-Houde) et enfoncez-vous dans le bois avec une boussole dans la tête jusqu'au cimetière juif où vous serez obligé de reprendre la route. Rentrez à nouveau dans le bois avant la faculté de musique. Vous croiserez certainement quelques adeptes du vélo de montagne qui y ont un parcours assez sportif. Une petite grimpette dans la forêt et vous y êtes! Là-haut, ayez donc une petite pensée pour ceux qui traversent la montagne juste sous vos pieds dans le train de deux-Montagnes.
Mais avant de partir en expédition, allez jeter un oeil sur la carte interactive du Mont-Royal où vous trouverez aussi des audio-guides, des infos et plusieurs missions passionnantes pour les enfants.
Et c'est pas fini!
Après avoir profitez de la vue, n'hésitez pas à vous enfoncer en arrière vers le cimetière Côte-des neiges. Vous pourrez y entrer par une des nombreuses brèches dans la clôture et vous tomberez sur la communauté grecque «endormi» et bien fleurie. Au mois de juin, des centaines de colibris sont, paraît-il, au rendez-vous. Vous y verrait peut-être aussi un renard... La preuve!
Et si vous voulez voir quelques photos que j'ai prises, cliquez ici
Remontons dans le temps...
Le jour de la compétition, les conditions climatiques sont mauvaises, les sauteurs ne brisent pas de records et chacun fait de son mieux pour se tenir debout après le saut. Adolphe Olson de Montréal remporte le trophée avec un saut de 77 pieds (le record mondial est maintenant pas loin du 800 pieds!).
Heureux étudiants !
Jusque dans les années 80, la piste est utilisée par les étudiants de l'Université de Montréal, des casses-cous qui n'ont pas peur de se jeter sur cette pente abrupte. Ne reste de cette glorieuse époque qu'un poteau de remonte-pente qui date de 1944. Les vinaigriers envahissent peu à peu le terrain sans pour autant gâcher la vue sur le nord de Montréal.
Maintenant allons-y!
Du métro Université de Montréal, montez la rue Vincent d'Indy tout droit et empruntez le sentier, ou mieux, partez de l'Avenue du Parc, longez l'avenue Mont-Royal jusqu'au boulevard Mont-Royal (après la bifurcation vers Camillien-Houde) et enfoncez-vous dans le bois avec une boussole dans la tête jusqu'au cimetière juif où vous serez obligé de reprendre la route. Rentrez à nouveau dans le bois avant la faculté de musique. Vous croiserez certainement quelques adeptes du vélo de montagne qui y ont un parcours assez sportif. Une petite grimpette dans la forêt et vous y êtes! Là-haut, ayez donc une petite pensée pour ceux qui traversent la montagne juste sous vos pieds dans le train de deux-Montagnes.
Mais avant de partir en expédition, allez jeter un oeil sur la carte interactive du Mont-Royal où vous trouverez aussi des audio-guides, des infos et plusieurs missions passionnantes pour les enfants.
Et c'est pas fini!
Après avoir profitez de la vue, n'hésitez pas à vous enfoncer en arrière vers le cimetière Côte-des neiges. Vous pourrez y entrer par une des nombreuses brèches dans la clôture et vous tomberez sur la communauté grecque «endormi» et bien fleurie. Au mois de juin, des centaines de colibris sont, paraît-il, au rendez-vous. Vous y verrait peut-être aussi un renard... La preuve!
Et si vous voulez voir quelques photos que j'ai prises, cliquez ici
vendredi 14 mai 2010
Un champ où tout est possible…
Au beau milieu de l’île de Montréal, il existe un champ où tout est encore possible… Le «Champ des possibles», ainsi baptisé par ses «protecteurs», est situé en plein cœur du quartier Mile-End, entre la voie ferrée, les immeubles en béton voués à la confection de vêtements et le couvent des carmélites (carte google). Cet endroit mérite le détour pour ce qu’il est, et ce qu’il deviendra grâce à l’implication citoyenne. Je vous y amène...
Toute une histoire...
Autrefois centre névralgique pour le transport des passagers, ce terrain était occupé par la gare du Mile-End, puis loué aux industries manufacturières pendant plus de 30 ans jusqu’à ce que le tout soit démoli à la fin des années 60 afin de permettre la construction du viaduc Rosemont-Van Horne. Au milieu des années 80, les rails sont enlevés pour laisser place au terrain que l’on connaît encore aujourd’hui.
Un projet qui promet...
À la suite de la vente du terrain à la Ville de Montréal par le CP pour 1$ symbolique, un groupe de citoyens a pris les choses en main avant que cet endroit ne soit transformé en vulgaire voirie. Leur projet a rapidement pris forme : Pourquoi ne pas en faire un espace de biodiversité, un espace récréatif et culturel ? Un comité aviseur, formé de citoyens, d’élus et de fonctionnaires, mis en place par l’arrondissement, planche sur le projet depuis quelques mois. La préservation des lieux semble maintenant faire consensus…
Une oeuvre à ciel ouvert
En regardant la photo ci-dessus, vous vous demandez peut-être ce que sont ces 3 points à l'intérieur d'un cercle... C'est l'oeuvre d'une jeune artiste en arts visuels, Émilie-Rose Michaud, qui a eu l'idée de représenter le symbole Roerich, utilisé entre autres pendant la seconde guerre mondiale pour protéger les monuments historiques des bombardements. Une brillante idée qui retrouve tout son sens mais cette fois pour la protection de biodiversité.
Un lieu à découvrir !
Profitez d'une des belles journées qui s'en viennent pour aller prendre un café italien sur Fairmount, ramasser des bagels au passage et ne pas hésiter à vous diriger vers les mégastructures en béton pour découvrir le Champ des possibles !
Et pourquoi pas, ce samedi 22 mai... Pour marquer la volonté communautaire d'en faire le «Champ des possibles», vous êtes invités à venir nettoyer le terrain et lui donner vie en participant à un documentaire sur cette œuvre collective en devenir. Un 5 à 7 clôturera la journée en musique.
En attendant, visitez ce quartier en regardant ces photos et ce Champ tel qu'il est aujourd'hui !
jeudi 13 mai 2010
Me voici avec un blogue...
Tout juste entrée sur Facebook, me voici avec un blogue...
Qu’est-ce qu’il me prend ?
Pour avoir une vie, une vie virtuelle s’entend ???
Disons plutôt un besoin d’explorer, et plus certainement, un lien évident avec le cours Internet et relations publiques que je commence tout juste.
Attendez voir ce qui va suivre...
Qu’est-ce qu’il me prend ?
Pour avoir une vie, une vie virtuelle s’entend ???
Disons plutôt un besoin d’explorer, et plus certainement, un lien évident avec le cours Internet et relations publiques que je commence tout juste.
Attendez voir ce qui va suivre...
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